Pour la première fois dans l'histoire, des scientifiques ont conçu des cellules artificielles qui seront utilisées pour traiter le cancer. Ces cellules mises au point par des chercheurs de l'Imperial College London sont capables de détecter des changements dans l’organisme et de réagir en libérant des molécules médicamenteuses, ou encore de détecter et d’éliminer des métaux nocifs dans l’environnement.
Selon James Hindley, principal auteur de l’étude, ils ont réussi à créer une version tronquée d’une voie de réponse chimique qui existe dans la nature, mais qui est extrêmement compliquée à copier ou à concevoir. En revanche, la voie de signalisation artificielle qui s’active lorsque ces cellules artificielles répondent à un signal chimique externe est plus courte et plus efficace, et produit les mêmes résultats.
James Hindley a ajouté que ces cellules pouvaient être utilisées en biotechnologie et en médecine, afin, par exemple, de «détecter les marqueurs du cancer et de synthétiser un médicament dans le corps, de détecter des métaux lourds dangereux dans l’environnement et de libérer des ‘éponges’ sélectives pour nettoyer».