Contrairement à une idée reçue, la consommation quotidienne de café n’a aucun effet sur le risque de se faire un jour diagnostiquer un cancer, constatent des scientifiques du QIMR Berghofer Medical Research Institute, en Australie.
Selon le chercheur principal, Jue-Sheng Ong, bien qu’il existe des études qui laissent à penser que les amateurs du petit noir serré sont moins disposés à développer un cancer colorectal, il y a en revanche des données qui montrent que les personnes ayant une prédisposition génétique à aimer cette boisson encourent un risque plus élevé de souffrir de cette maladie.
L’addiction au café inscrite dans vos gènes
En 2014, un groupe de chercheurs de la Harvard School of Public Health a examiné l’ADN de plus de 120.000 personnes avant de conclure que la sensibilité au café, ainsi qu’à d’autres boissons contenant de la caféine, était en partie génétique.
Ils ont trouvé six nouvelles variantes génétiques qui influencent la vitesse à laquelle on métabolise le café. Chez les personnes génétiquement programmées pour cela, la caféine reste ainsi moins longtemps dans le corps.