Les enquêteurs français livrent de nouveaux détails sur le mystère du vol MH370

L’enquête française toujours menée sur la mystérieuse disparition, le 8 mars 2014, du vol MH370 reliant Kuala-Lumpur à Pékin considère que la thèse du suicide du pilote est la plus crédible, écartant la piste du terrorisme, du sabotage ou d’un détournement, selon Le Parisien.
Sputnik

Dans les cercles très proches des investigations, on estime que la thèse du suicide du commandant de bord est la plus plausible des versions, signale Le Parisien.

«Certains virages anormaux réalisés par le 777 ne peuvent avoir été réalisés qu'en manuel. Quelqu'un était donc aux commandes», a signalé au journal un proche de l'enquête.

«Il est trop tôt pour l'affirmer catégoriquement, confie un enquêteur. Mais rien n'accrédite que quelqu'un d'autre ait pu entrer dans le cockpit...», lit-on.

La thèse repose sur l’examen de près du profil du commandant de bord.

Un pilote à double visage

Le Parisien signale que, d’une part, le pilote de 53 ans, Zaharie Ahmad Shah, était père de trois enfants, marié et ne semblait pas avoir un profil suicidaire. D’autre part, qu’il était un opposant politique affirmé au pouvoir en place et la veille il avait prévu d'aller assister au procès d'Anwar Ibrahim, le principal leader de l'opposition de centre-gauche malaisienne. Une vengeance contre le pouvoir en place serait  possible.

La piste terroriste écartée

Selon le journal, les policiers ont aussi exploré la piste d’un attentat commis par des groupes ouïghours ou tamouls, mais n'ont trouvé aucun élément susceptible de les impliquer. Un détournement ou la piste d'une action commise contre des ingénieurs de l'entreprise américaine Freescale, présents à bord de l'appareil, ont été également écartés.

Le pilote du vol disparu MH370 aurait coupé volontairement l’oxygène aux passagers
Les enquêteurs ont cependant relevé certaines incohérences susceptibles d’être à l’origine du crash. Ainsi il y a plusieurs listes de passagers contradictoires, notamment sur le placement des passagers, tout comme un mystérieux chargement de 89 kilogrammes rajouté sur la liste du vol après son décollage.

Le quotidien indique qu’une récente visite des enquêteurs au siège de Boeing à Seattle pourrait servir à clarifier les circonstances de la disparition du MH370.

Grâce à la coopération de Boeing, les enquêteurs sont repartis avec une masse considérable d'informations à traiter, dont les données satellites de l'avion.

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