Dans les cercles très proches des investigations, on estime que la thèse du suicide du commandant de bord est la plus plausible des versions, signale Le Parisien.
«Certains virages anormaux réalisés par le 777 ne peuvent avoir été réalisés qu'en manuel. Quelqu'un était donc aux commandes», a signalé au journal un proche de l'enquête.
«Il est trop tôt pour l'affirmer catégoriquement, confie un enquêteur. Mais rien n'accrédite que quelqu'un d'autre ait pu entrer dans le cockpit...», lit-on.
La thèse repose sur l’examen de près du profil du commandant de bord.
Un pilote à double visage
Le Parisien signale que, d’une part, le pilote de 53 ans, Zaharie Ahmad Shah, était père de trois enfants, marié et ne semblait pas avoir un profil suicidaire. D’autre part, qu’il était un opposant politique affirmé au pouvoir en place et la veille il avait prévu d'aller assister au procès d'Anwar Ibrahim, le principal leader de l'opposition de centre-gauche malaisienne. Une vengeance contre le pouvoir en place serait possible.
La piste terroriste écartée
Selon le journal, les policiers ont aussi exploré la piste d’un attentat commis par des groupes ouïghours ou tamouls, mais n'ont trouvé aucun élément susceptible de les impliquer. Un détournement ou la piste d'une action commise contre des ingénieurs de l'entreprise américaine Freescale, présents à bord de l'appareil, ont été également écartés.
Le quotidien indique qu’une récente visite des enquêteurs au siège de Boeing à Seattle pourrait servir à clarifier les circonstances de la disparition du MH370.
Grâce à la coopération de Boeing, les enquêteurs sont repartis avec une masse considérable d'informations à traiter, dont les données satellites de l'avion.