Luigi Di Maio a attribué l’échec du mariage entre Fiat-Chrysler et Renault à la France. S’exprimant vendredi 7 juin sur Radio 24, le vice-Président du Conseil italien a déploré l’ingérence de l’État français.
«L'ingérence de l'État a provoqué l'échec du projet, ce que Renault n'a pas apprécié. C'était une opération qui aurait pu être bénéfique à l'Italie et aux Italiens», a déploré le ministre. «Je pense que la France n'a pas fait bonne figure dans ce projet qui était une opération de marché pour laquelle nous avons fait preuve de respect. Et même si nous sommes en contact avec Fiat-Chrysler et ses dirigeants, nous avons fait preuve de respect pour le groupe et pour les négociations.»
Celui-ci, principal actionnaire de Renault avec 15% du capital, a aussi cherché à obtenir des garanties sur l'emploi en France et le versement de dividendes aux actionnaires, ont déclaré des sources informées des discussions.
Après l'échec des négociations entre le groupe au losange et son concurrent Fiat-Chrysler, le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire a déclaré que l’État était prêt à réduire sa part dans Renault.