Après la vague du printemps arabe qui a ébranlé plusieurs pays, le Venezuela, l'Algérie, la Libye et le Soudan connaissent actuellement à leur tour des soulèvements populaires. Similitudes ou concours de circonstances entre les deux phénomènes?
Dans un entretien accordé à Sputnik, le docteur Pierre Azar, expert libanais en questions géopolitiques et économiques, est affirmatif: les tendances à la facture, voir les affrontements, entre les armées nationales et les peuples qui apparaissent dans ces pays obéissent aux mêmes logiques que celles des événements du printemps arabes. Et d'affirmer que ce sont les mêmes acteurs internationaux qui sont à la manœuvre.
Tout en affirmant que les organisations terroristes comme Daech* étaient une émanation directe de ces puissances transnationales, le Dr.Azar explique que «la méthode que ces dernières utilisent pour s'attaquer aux États est de frapper et de démembrer les armées nationales». «Dans ce sens, les évènements qui se sont déroulés durant ce que l'on a appelé le printemps arabe ou ceux qui se passent en ce moment au Venezuela, en Algérie, en Libye, en Tunisie et au Soudan sont interconnectés et obéissent strictement à la même logique», soutient-il.
*Organisation terroriste interdite en Russie