La tuberculose, une maladie transmise par voie aérienne et qui, touchant le plus souvent les poumons, peut aussi atteindre le cerveau, se propage de nouveau en Île-de-France alors qu’on la croyait en déclin, selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'organisme public Santé publique France.
Alors qu’en Île-de-France 1.758 cas de tuberculose avaient été confirmés ou déclarés en 2015, ce nombre a augmenté jusqu’à 1.809 en 2016 puis 1.927 en 2017, selon l'étude épidémiologique. Et de préciser que «la plus forte augmentation a été observée à Paris où le taux d’incidence est passé de 13,5/100.000 en 2015 à 16,8/100.000 en 2017, soit une augmentation de 23,4 %».
«Les populations concernées par cette augmentation sont celles souffrant le plus de précarité et de promiscuité, notamment les personnes nées à l'étranger, en hébergement collectif ou sans domicile fixe et celles arrivées récemment en France», indique le texte.
«Pour cette dernière, les symptômes dépendent de la localisation. Dans tous les cas, les signes communs sont un amaigrissement, des sueurs notamment la nuit, et une fièvre pas très élevée», a-t-il fait savoir.
À l’échelle mondiale, la tuberculose reste la maladie la plus meurtrière, avec plus de 1,6 million de cas mortels sur les 10 millions de cas signalés en 2017.