Des scientifiques de l'Université de Hong Kong ont diagnostiqué pour la première fois le virus de l'hépatite E du rat chez un être humain, écrit le journal South China Morning Post.
Il est rapporté que cette découverte a une grande importance car des cas d'infection humaine par ce virus du rat n'avaient encore jamais été enregistrés.
Des tests ultérieurs ont révélé une réponse immunitaire à l'hépatite E du rat.
Les scientifiques affirment qu'un résident de Hong Kong, près de la maison duquel une grande quantité de rats a été retrouvée, a été infecté par le virus après avoir mangé de la nourriture dans laquelle se trouvaient des excréments de ces rongeurs. Vu que son système immunitaire avait été affaibli suite à une transplantation du foie, le risque d'infection était élevé.
Le malade a reçu un traitement antiviral et pour le moment son état est jugé tout à fait satisfaisant.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), chaque année, 3,3 millions de personnes sont infectées par le virus de l'hépatite E. Le plus souvent, le virus est enregistré dans les pays de l'Asie de l'Est et du Sud. La source d'infection la plus courante est l'eau douce. Les premiers symptômes chez un individu comprennent un trouble digestif, une détérioration de son état de santé général, de l'exanthème ou des douleurs articulaires et après un moment, un ictère apparaît. Dans de rares cas, l'hépatite E se présente sous une forme sévère et entraîne une insuffisance hépatique aiguë.