Les détails de leur découverte sont développés dans le magazine Applied and Environmental Microbiology.
La tuberculose est aujourd'hui l'une des principales causes de mortalité sur Terre avec le cancer et les maladies cardio-vasculaires, notamment dans les pays où le VIH est répandu ou qui connaissent des conditions climatiques défavorables. Le principal moyen pour lutter contre la tuberculose aujourd'hui est le vaccin BCG élaboré par les Français Albert Calmette et Camille Guérin en 1921.
L'injection du vaccin dans un muscle à l'âge précoce protège l'homme contre le bacille de Koch toute sa vie mais l'efficacité à long terme du BCG fait encore débat au sein de la communauté scientifique.
Heiser et ses collègues ont trouvé une éventuelle solution à ce problème dans une autre bactérie. Selon les scientifiques, un bacille intestinal ordinaire sécrète des bio-gouttes et en étudiant leur composition, les chercheurs ont noté à leur surface non seulement des traces de protéines du bacille-même, mais également des débris du bacille de Koch qui s'y étaient retrouvés par hasard. Cela a conduit les spécialistes à l'idée que de telles gouttes pouvaient être utilisées pour transporter des antigènes de Mycobacterium tuberculosis jusqu'aux cellules du système immunitaire.
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