Nathalie Loiseau attaque Edwy Plenel, le qualifiant de «soutien du terrorisme palestinien»

Après que Mediapart a révélé que la tête de liste LREM aux élections européennes était inscrite, en 1984, sur une liste d’extrême droite pour des élections à Sciences-Po Paris, Nathalie Loiseau a décidé de s’en prendre à Edwy Plenel, président et cofondateur de ce média.
Sputnik

Le site Mediapart ayant fait savoir le 21 avril que Nathalie Loiseau avait figuré, lors d'une élection interne à Sciences-Po Paris en 1984, sur la liste de l'Union des Étudiants de Droite (UED), la tête de liste LREM aux élections européennes a décidé de contrattaquer.

Dans un message posté sur sa page Facebook, et partagé sur Twitter par une députée LREM, Nathalie Loiseau, tête de liste LREM aux élections européennes, a réagi aux informations de Mediapart.

«Je combats l'extrême droite depuis des années, c'est même pour cela que je suis entrée en politique», a-t-elle affirmé, s'en prenant directement à Edwy Plenel.

«Venir de la droite […], c'est insupportable à Edwy Plenel. Avoir été gaulliste à 20 ans plutôt que maoïste, soutien du terrorisme palestinien et des Khmers rouges, c'est insupportable à Edwy Plenel.»

Elle a précisé en outre qu'elle avait «accepté de figurer sur une liste [celle de l'UED, ndlr] pour faire plaisir à un copain sans aucune chance d'être élue, sans faire campagne et sans connaître les autres colistiers».

Edwy Plenel a répondu aussitôt.

L'opposition n'a pas manqué de réagir aux informations de Mediapart.

«Je ne lui en ferai pas le reproche, je crois que chacun peut avoir son itinéraire, mais ça oblige à un peu d'humilité et à un peu de simplicité», a déclaré François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains, cité par l'AFP.

Benoît Hamon, qui occupe la même position mais pour Génération.s., a tweeté:

Ian Brossat, tête de liste PCF pour les européennes, a lui aussi réagi.

Nathalie Loiseau commente sa présence sur une liste d'extrême droite dans le passé
Interrogée précédemment par Mediapart, Nathalie Loiseau, qui était alors en classe préparatoire au concours de l'ENA, avait expliqué qu'elle n'avait «pas perçu» la couleur politique des membres de la liste.

Mediapart a révélé qu'en 1984, Nathalie Loiseau figurait sur une liste d'un syndicat apparenté à l'extrême droite, notamment au GUD, lors d'élections étudiantes à Sciences Po. Contactée par Mediapart, l'ancienne ministre des Affaires européennes a d'abord affirmé n'«avoir aucun souvenir» de sa présence sur une liste de l'UED. Nathalie Loiseau a fini par reconnaître une «erreur» après que le document, au départ qualifié de «faux», lui a été présenté par Mediapart.

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