L'ancien adjoint au chef de cabinet de l'Élysée Alexandre Benalla s'est retrouvé ce mercredi 20 mars face à de nouvelles mises en examen, a appris l'AFP d'une source judiciaire.
Répondant une première fois aux questions sur ce selfie, il avait assuré qu'il s'agissait d'un simple pistolet à eau. Mais des membres de la sécurité d'Emmanuel Macron, présents lors de cette soirée à Poitiers ont indiqué aux enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) qu'ils avaient des doutes quant à la nature factice de l'arme, précise Le Parisien. En plus d'après Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy, Alexandre Benalla a fait plusieurs achats dans une armurerie les jours précédant la prise de cette photographie.
M.Benalla avait été entendu mercredi matin par des juges d'instruction au Palais de Justice.
Le bureau du Sénat pourrait décider jeudi de saisir le parquet à l'encontre d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase, réserviste de la gendarmerie et ancien salarié de LREM qui a été aux côtés de M.Benalla au Jardin des plantes en mai 2018. MM.Benalla et Crase, présents en tant qu'observateurs dans les rangs des forces de l'ordre le 1er mai, sont soupçonnés de «faux témoignage» lors de leurs auditions devant la commission d'enquête de la chambre haute.