Une équipe de scientifiques de l'université de Louisville a annoncé avoir découvert qu'une molécule, initialement élaborée à des fins d'immunothérapie du cancer, pouvait également aider à prévenir les tumeurs malignes, est-il indiqué dans une étude publiée sur MedicalXpress.
Les experts ont constaté que la SA-4-1BBL protègeait efficacement le corps deux semaines après l'injection de la tumeur pour un effet durant environ huit semaines.
Selon eux, la protéine obtenue grâce à une combinaison de gènes joue le rôle d'inhibiteur: celle-ci minimise l'absence de réponse du corps face aux tumeurs malignes et augmente l'efficacité thérapeutique des vaccins anticancéreux.
«La molécule est capable de générer une réponse immunitaire à l'apparition de cellules cancéreuses rares et d'éliminer le cancer avant qu'il s'enracine dans le corps», a déclaré Haval Shirwan, titulaire d'une chaire de microbiologie et d'immunologie.
En outre, les scientifiques espèrent tester la SA-4-1BBL sur l'Homme, notamment chez les personnes prédisposées à certains types de cancer ou présentant une lésion précancéreuse.