Recherchée en France, une mère franco-algérienne interdite de rentrer en Algérie

Après l’émission d’un avis de recherche à son encontre en France, une mère franco-algérienne a été interdite de rentrer en Algérie jusqu’à la tenue du procès, selon le site Le Progrès. Elle est accusée par son ex-mari d’avoir emmené leurs trois filles, sans autorisation de sa part, en Algérie et de lui interdire de les voir depuis juillet 2017.
Sputnik

Accusée par son ex-mari d'avoir emmené, sans autorisation préalable, leurs trois filles vivre en Algérie, une franco-algérienne a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire français, rapporte le site d'information lyonnais Le Progrès. Cette décision de justice restera en vigueur jusqu'à la tenue du procès.

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Selon le média, les faits remontent à juillet 2017 alors que la mère, accompagnée de ses trois filles âgées de 5, 5 et 10 ans, avait décidé de quitter la France pour aller vivre en Algérie. En octobre 2018, son ex-mari avait déposé une plainte au commissariat de police du Vaulx-en-Velin, à Lyon, accusant son ex-épouse de lui refuser le droit de voir ses filles.

Les policiers ont tentés à plusieurs reprises de prendre contact avec l'ex-épouse du plaignant, sans succès. La justice a émis un avis de recherche à l'encontre de la femme.

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Le 14 janvier, alors qu'elle était en visite en France et pris connaissance de l'avis de recherche à son encontre, l'ex-femme s'est présentée d'elle-même au commissariat de police. Interrogée par les policiers, elle a confirmé les faits tout en affirmant cependant que son ex-mari l'avait autorisée verbalement à emmener leurs trois filles vivre avec elle en Algérie, ce que ce dernier a nié.

Suite au rapport de police, la justice a ordonné sa mise sous contrôle judiciaire, avec interdiction de quitter le territoire français jusqu'à la tenue du procès.

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Les trois filles mineures se trouvent actuellement toujours en Algérie. Ainsi, la mère n'a pas d'autres possibilités que de les faire venir en France si elle souhaite les voir.

Dans le cadre de la modernisation de leur coopération en matière juridique et judiciaire, l'Algérie et la France ont signé dimanche 27 janvier à Alger une nouvelle convention relative à l'extradition des criminels, sauf pour les citoyens résidant dans leur pays natal. Ainsi, un Algérien vivant en Algérie et recherché par la France ne pourra être extradé, et réciproquement. Cette convention a été signée par Tayeb Louh, ministre algérien de la Justice, et son homologue française Nicole Belloubet.

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