Accusée par son ex-mari d'avoir emmené, sans autorisation préalable, leurs trois filles vivre en Algérie, une franco-algérienne a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire français, rapporte le site d'information lyonnais Le Progrès. Cette décision de justice restera en vigueur jusqu'à la tenue du procès.
Les policiers ont tentés à plusieurs reprises de prendre contact avec l'ex-épouse du plaignant, sans succès. La justice a émis un avis de recherche à l'encontre de la femme.
Suite au rapport de police, la justice a ordonné sa mise sous contrôle judiciaire, avec interdiction de quitter le territoire français jusqu'à la tenue du procès.
Dans le cadre de la modernisation de leur coopération en matière juridique et judiciaire, l'Algérie et la France ont signé dimanche 27 janvier à Alger une nouvelle convention relative à l'extradition des criminels, sauf pour les citoyens résidant dans leur pays natal. Ainsi, un Algérien vivant en Algérie et recherché par la France ne pourra être extradé, et réciproquement. Cette convention a été signée par Tayeb Louh, ministre algérien de la Justice, et son homologue française Nicole Belloubet.