«La famille demande qu'il soit enterré en Algérie. À condition que l'Algérie l'accepte, le corps sera transféré et ce serait pour moi la solution la plus simple», a-t-il expliqué à l'AFP.
Il a précisé que si l'Algérie ne l'acceptait pas, «la possibilité d'avoir une sépulture anonyme, sans médiatisation, pourrait être une solution».
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) avait appelé plus tôt dans la journée les autorités de Strasbourg à inhumer «le plus rapidement possible» et «dans l'anonymat» Chérif Chekatt, pour «éviter d'en faire une victime».
Ce n'est pas la première fois que la question des dépouilles des terroristes se pose en France. En 2016, le conseil d'État avait rendu une décision autorisant un maire à refuser l'autorisation d'inhumation dans un cimetière communal, pour prévenir notamment des troubles à l'ordre public, et ce, «quelles que puissent être les circonstances».
Un homme avait ouvert le feu le 11 décembre rue des Orfèvres à Strasbourg, près du marché de Noël, avant de prendre la fuite. Le principal suspect de l'attentat de Strasbourg, Cherif Chekatt, 29 ans, a été abattu par la police dans la soirée du jeudi 13 décembre, après 50 heures de traque. D'après différentes sources, il était fiché S. Selon son père, il défendait les thèses et les actions de Daech*. L'attaque a fait, selon le dernier bilan, cinq morts et plusieurs blessés.
*Organisation terroriste interdite en Russie