Gilets jaunes: la motion de censure contre le gouvernement Philippe rejetée

Après un vote de quelque trois heures, l'Assemblée nationale vient de rejeter ce jeudi la motion de censure déposée par la gauche contre le gouvernement d'Édouard Philippe pour sa gestion de la crise des Gilets jaunes. La motion n'a été votée que par 70 députés.
Sputnik

La motion de censure contre le gouvernement de trois groupes de gauche — Socialistes, Insoumis et Communistes — a été rejetée jeudi soir à l'Assemblée nationale, votée par seulement 70 députés. La majorité requise étant de 289 députés sur 577 pour que la motion soit adoptée.

Outre les voix de la gauche, se sont ajoutées un LR, Franck Marlin, les voix des élus RN, dont celle de Marine Le Pen, ainsi que de Nicolas Dupont-Aignan et Jean Lassalle, ajoute l'AFP.

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Ce même jour, le Premier ministre a confirmé que la réforme constitutionnelle, dont l'examen devait débuter en janvier, serait ajournée après la fin du grand débat local de trois mois décidé face au mouvement des Gilets jaunes.

L'Assemblée nationale a tenu ce jeudi un vote sur une motion de censure contre le gouvernement d'Édouard Philippe. Dans leur motion, les députés de gauche affirment que les mesures promises par le Président de la République lundi soir, telles que la baisse de la contribution sociale généralisée (CSG), les Smicards augmentés de 100 euros mensuels ou encore les heures supplémentaires défiscalisées ne sont «ni justes ni responsables, ne sont pas de nature à répondre à la colère et aux revendications des Français».

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Précédemment, le chef du gouvernement avait annoncé au Sénat qu'il allait présenter mercredi prochain en Conseil des ministres un projet de loi qui viendra reprendre «l'ensemble des mesures» annoncées par Emmanuel Macron.

Dans son adresse à la Nation prononcée lundi soir, le Président a annoncé plusieurs mesures comme la hausse de 100 euros par mois du SMIC à partir de 2019 et l'annulation de la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG). Il a également encouragé les employeurs à verser à leur personnel une rémunération complémentaire à la fin de l'année qui sera «défiscalisée».

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