D'après le ministère, Washington cherche aussi à exercer des pressions sur l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
«Le ministère de la Défense considère la déclaration hystérique du département d'État sur la falsification présumée de l'attaque chimique contre les civils que les terroristes ont menée le 24 novembre dernier à Alep, est une tentative pour exercer des pressions flagrantes sur l'OIAC en vue d'empêcher une enquête objective», a noté le ministère.
Les États-Unis pourraient aussi essayer de détourner l'attention de la communauté internationale des crimes de leur aviation en Syrie.
«Les accusations retentissantes du département d'État visent aussi à détourner l'attention de la communauté internationale des crimes commis par l'aviation américaine dans l'est de la Syrie où les avions américains pilonnent les villages près de Hajin depuis plus d'un mois, faisant des dizaines de morts civil», a ajouté le ministère.
Le porte-parole du département d'État, Robert Palladino, a affirmé ce vendredi que des groupes radicaux n'étaient pas derrière l'attaque chimique lancée le 24 novembre sur le quartier d'al-Khalidiah, à Alep, accusant les forces gouvernementales d'avoir «probablement» eu recours, à du gaz lacrymogène.