Attaque chimique d’Alep: les accusations US blanchissent les terroristes, selon Moscou

© AP Photo / Mikhail MetzelLe ministère russe de la Défense
Le ministère russe de la Défense - Sputnik Afrique
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Le ministère russe de la Défense a qualifié la dernière déclaration du Département d'État américain sur l’attaque chimique commise à Alep de tentative pour dédouaner les terroristes d'Idlib liés aux Casques blancs et pour détourner l’attention des crimes de l’aviation américaine dans l’est de la Syrie.

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Les accusations formulées ce vendredi par le département d'État américain sur l'utilisation présumée par des Russes et des Syriens de gaz lacrymogènes et la falsification présumée d'une attaque chimique réelle de radicaux à Alep sont une tentative de blanchir les terroristes d'Idlib liés aux Casques blancs, a déclaré vendredi le ministère russe de la Défense.

D'après le ministère, Washington cherche aussi à exercer des pressions sur l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

«Le ministère de la Défense considère la déclaration hystérique du département d'État sur la falsification présumée de l'attaque chimique contre les civils que les terroristes ont menée le 24 novembre dernier à Alep, est une tentative pour exercer des pressions flagrantes sur l'OIAC en vue d'empêcher une enquête objective», a noté le ministère.

Les États-Unis pourraient aussi essayer de détourner l'attention de la communauté internationale des crimes de leur aviation en Syrie.

«Les accusations retentissantes du département d'État visent aussi à détourner l'attention de la communauté internationale des crimes commis par l'aviation américaine dans l'est de la Syrie où les avions américains pilonnent les villages près de Hajin depuis plus d'un mois, faisant des dizaines de morts civil», a ajouté le ministère.

Le porte-parole du département d'État, Robert Palladino, a affirmé ce vendredi que des groupes radicaux n'étaient pas derrière l'attaque chimique lancée le 24 novembre sur le quartier d'al-Khalidiah, à Alep, accusant les forces gouvernementales d'avoir «probablement» eu recours, à du gaz lacrymogène.

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Le 24 novembre, l'agence de presse syrienne Sana a annoncé que des terroristes avaient attaqué le quartier d'al-Khalidiah, à Alep. Le ministère russe de la Défense a fait savoir que le pilonnage avait fait 46 intoxiqués, dont huit enfants. Un bilan évoqué par Sana le lendemain faisait état de 107 blessés. D'après les informations préliminaires évoquées par la Défense russe, il s'agissait de chlore. Le 25 novembre, l'aviation russe a frappé les positions terroristes d'où était parti la veille le pilonnage d'Alep. Ce raid est intervenu après que le renseignement militaire a découvert, dans le nord de la zone démilitarisée d'Idlib, le matériel avec lequel avait été réalisée cette attaque.

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