Les pressions exercées sur l'Algérie par des pays tiers et des ONG concernant le rapatriement des migrants sont inacceptables, d'autant plus que ces parties pratiquent une politique de deux poids deux mesures, a affirmé le 19 novembre à Alger Hassan Kacimi, le directeur central au ministère algérien de l'Intérieur chargé du dossier de la migration clandestine, lors d'une conférence de presse.
Tout en réaffirmant la politique de son pays quant au rapatriement des migrants africains, le responsable a déclaré que «des pays et des organisations haussent le ton avec nous, mais ils ferment les yeux sur des pays voisins qui abandonnent des migrants africains dans le désert, alors que nous les ramenons à chaque fois dans leur pays».
En conclusion, Hassan Kacimi a relevé qu'en quatre ans l'Algérie a rapatrié 37.000 clandestins, qui sont arrivés en Algérie via le Niger.
Quant à la mission de l'Onu chargée de venir en aide aux migrants dans la région, «le gouvernement algérien a sollicité des explications du représentant de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) dont le bureau au Niger a changé de vocation pour devenir un vecteur de propagande alimentant et entretenant depuis des mois une campagne de désinformation contre l'Algérie», a conclu le communiqué.