À quelques mois de l'élection présidentielle d'avril 2019 en Algérie, le Président Abdelaziz Bouteflika a dressé, le 31 octobre, dans un message à la nation à l'occasion du 64e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale (le 1er novembre 1954), le bilan de ses 20 années à la tête du pays en affirmant que personne ne peut nier ses réalisations en matière de redressement et de développement national.
«Il y a presque 20 ans, vous m'avez honoré de votre confiance, ô combien précieuse, alors que notre pays traversait une conjoncture difficile [à cause de la décennie noire du terrorisme, ndlr] et que l'environnement international nous avait banni et imposé un embargo non déclaré», a écrit le chef de l'État algérien tout en précisant qu'il a réussi avec l'aide du peuple «à redresser la situation et à enclencher une phase de reconstruction».
Le second chantier auquel s'est attaqué M. Bouteflika est «la réforme de l'appareil judiciaire et législatif pour l'instauration de l'État de droit». Un processus, selon lui, qui a débouché «sur une profonde révision de la Constitution», consacrant «les droits du citoyen et de la femme en particulier», ainsi que «le tamazight, langue commune à tous les Algériens et Algériennes».
Concernant le développement économique, Abdelaziz Bouteflika a souligné que «l'Algérie a connu également un processus de développement intégré qui a touché la totalité du territoire national».
Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, se présentera à la prochaine élection présidentielle algérienne prévue pour avril 2019 comme candidat du Front de libération nationale (FLN), a annoncé dimanche Djamel Ould Abbes, secrétaire général du FLN. Cependant, jusqu'à présent, la présidence algérienne n'a pas confirmé ces déclarations. Le chef de l'État, au pouvoir depuis 1999 détient le record de longévité à la tête de l'Algérie.