La tentative de migration clandestine de 195 personnes avortée par la Marine Algérienne

La Marine algérienne a arrêté 195 migrants à bord d’embarcations artisanales, a annoncé le 27 octobre le ministère algérien de la Défense nationale dans un communiqué.
Sputnik

Dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine, les garde-côtes de la marine algérienne ont intercepté, le 27 octobre, 195 migrants à bord d'embarcations de fortune, a indiqué un communiqué du ministère algérien de la Défense nationale.

«Les garde-côtes ont mis en échec à Oran, Ain Témouchent, Mostaganem et Chlef, les tentatives d'émigration clandestine de 195 personnes à bord d'embarcations de construction artisanale», a affirmé le communiqué du ministère en précisant que «27 migrants clandestins de différentes nationalités» avaient été arrêtés à Ain Guezzam et Naâma, dans le sud du pays, à la frontière avec les pays du Sahel.

Expulsion de migrants vers le Niger: l’Algérie réagit aux allégations de l’Onu
«L'Algérie enregistre l'entrée quotidienne de 400 migrants clandestins à partir des frontières sud. Certains de ces migrants constituent un danger pour l'ordre public et un grand nombre d'entre eux sont porteurs de maladies graves et contagieuses comme le sida et la tuberculose qui a fait son retour en Algérie». C'est ce qu'avait affirmé, le 11 octobre, Hassan Kacimi, directeur central au ministère algérien de l'Intérieur en charge du dossier de la migration, dans un entretien accordé au site d'information arabophone Tout Sur l'Algérie (TSA).

Que cachent les attaques contre l’Algérie sur la question des migrants?
Concernant les accusations portées, le 9 octobre, à l'adresse de l'Algérie par Felipe Gonzalez Morales, le rapporteur spécial du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu sur les droits des migrants, Hassan Kacimi avait relevé que «les informations contenues dans ce rapport sur la reconduction des migrants venus du Niger sont fausses».

Tout en réaffirmant que son pays reconduisait les migrants vers le Niger dans le respect de la dignité humaine et dans le cadre des conventions et du droit international, le responsable algérien avait pointé du doigt le fait que «le rapport de l'Onu n'a pas évoqué les réseaux de trafic de migrants qui sont basés à Agadez au Niger, où 14.000 véhicules sont utilisés par 7.000 trafiquants pour conduire les migrants clandestins vers l'Algérie et la Libye.»

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