Mali: deux Casques bleus tués et d'autres blessés dans deux attaques contre la MINUSMA

Au Mali, deux Casques bleus ont été tués et d’autres soldats de la paix ont été blessés samedi, dans deux attaques contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
Sputnik

Quatre casques bleus tués par une mine au Mali
Deux Casques bleus ont été tués et d'autres blessés dans deux attaques effectuées samedi contre un camp de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), annoncent les Nations unies.

Les attaques se sont déroulées dans la commune de Ber dans le nord du Mali dans la région de Tombouctou et à Konna dans la région de Mopti. Les assaillants ont utilisé «plusieurs pickups armés de lance-roquettes et de mitrailleuses et d'autres chargés d'explosifs», précise la MINUSMA.

L'état-major burkinabé a fait savoir que les victimes des attaques étaient des soldats de l'armée du Burkina Faso. Cela étant, cinq militaires ont été blessés, a-t-il ajouté cité par les médias.

Le chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif, a déjà réagi à ces événements sur le compte Twitter de cette mission onusienne.

​Il a également exprimé ses condoléances aux familles et aux gouvernements des soldats de la paix tués. Selon lui, les attaques contre les Casques bleus peuvent être considérées comme des crimes de guerre.

«Les auteurs de ces crimes doivent être poursuivis et payer pour leurs actes» a-t-il souligné.

Un hélicoptère allemand avec deux casques bleus de l’Onu s’écrase dans le nord du Mali
La MINUSMA a été créée le 25 avril 2013 par la résolution 2100 du Conseil de sécurité de l'Onu pour prendre le relais de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA).

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda à la faveur de la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.

Ces groupes armés en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré l'accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes.

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