Les attaques se sont déroulées dans la commune de Ber dans le nord du Mali dans la région de Tombouctou et à Konna dans la région de Mopti. Les assaillants ont utilisé «plusieurs pickups armés de lance-roquettes et de mitrailleuses et d'autres chargés d'explosifs», précise la MINUSMA.
L'état-major burkinabé a fait savoir que les victimes des attaques étaient des soldats de l'armée du Burkina Faso. Cela étant, cinq militaires ont été blessés, a-t-il ajouté cité par les médias.
Le chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif, a déjà réagi à ces événements sur le compte Twitter de cette mission onusienne.
Le Chef de la MINUSMA, M. Annadif a exprimé son indignation contre cette attaque lancée par les ennemis de la #paix. «Je condamne fermement cette attaque brutale qui n’entamera pas notre détermination à appuyer le #Mali dans sa marche vers la paix.» 👉 https://t.co/cEAuTAFt8U pic.twitter.com/3oM3ZKLxvO
— MINUSMA (@UN_MINUSMA) 27 октября 2018 г.
Il a également exprimé ses condoléances aux familles et aux gouvernements des soldats de la paix tués. Selon lui, les attaques contre les Casques bleus peuvent être considérées comme des crimes de guerre.
«Les auteurs de ces crimes doivent être poursuivis et payer pour leurs actes» a-t-il souligné.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda à la faveur de la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.
Ces groupes armés en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré l'accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes.