Julian Assange est prêt à se rendre aux autorités britanniques à condition d'avoir une garantie écrite de sa non-extradition vers les États-Unis, a fait savoir à Sputnik son avocat Carlos Poveda.
«Cet engagement doit être constaté par un écrit, en tant que compromis entre les États [Équateur et Royaume-Uni, ndlr], en vertu duquel il n'y aura pas d'extradition vers les États-Unis et des pays tiers», a expliqué l'avocat.
Le fondateur de WikiLeaks, 47 ans, a trouvé asile dans l'ambassade équatorienne à Londres en vue d'échapper à une extradition vers la Suède où il était recherché pour viol et agression sexuelle. Bien que ces poursuites aient été abandonnées en 2017, le tribunal de Westminster a maintenu le mandat d'arrêt contre M.Assange, indiquant qu'il avait été délivré après que ce dernier a enfreint les conditions de sa liberté sous caution.
Julian Assange craint, en cas d'arrestation, d'être extradé vers les États-Unis, où il est poursuivi pour la divulgation de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.
La semaine dernière, M.Assange a lancé une action judiciaire contre Quito pour protester contre ses conditions de vie à l'ambassade d'Équateur dans la capitale britannique. Dans sa requête, le réfugié «accuse le gouvernement équatorien de violer ses droits fondamentaux et sa liberté».