Précédemment, Associated Press (AP) avait publié un document présenté comme une lettre envoyée par M.Assange à son ami Israel Shamir en 2010. Dans le texte, l'Australien autorisait ce dernier à déposer et à récupérer son passeport en vue d'obtenir un visa russe.
«M.Assange n'a jamais demandé de tel visa, et il n'est pas l'auteur de ce document», affirme WikiLeaks sur son Twitter.
Mr. Assange did not apply for such a visa at any time or author the document. The source is document fabricator & paid FBI informant Sigurdur Thordarson who was sentenced to prison for fabricating docs impersonating Assange, multiple frauds & pedophilllia. https://t.co/xzMfhctFx4
— WikiLeaks (@wikileaks) 17 сентября 2018 г.
Selon l'organisation, la «lettre» provient du «falsificateur et informateur à la solde du FBI» Sigurdur Thordarson, condamné à la prison ferme pour notamment «escroquerie et pédophilie».
Le fondateur de Wikileaks, 47 ans, a trouvé asile dans l'ambassade équatorienne à Londres pour échapper à une extradition vers la Suède où il était recherché pour viol et agression sexuelle. Bien que ces poursuites aient été abandonnées en 2017, le tribunal de Westminster a maintenu le mandat d'arrêt contre M.Assange, indiquant qu'il avait été délivré après que ce dernier a enfreint les conditions de sa liberté sous caution.
Julian Assange craint, en cas d'arrestation, d'être extradé vers les États-Unis, où il est poursuivi pour la divulgation de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.