Julian Assange, réfugié depuis plusieurs années dans l'ambassade d'Équateur à Londres, continue d'être privé de communications, a déclaré mercredi la chef de la diplomatie équatorienne, Maria Fernanda Espinosa.
«Il continue d'être privé d'accès à internet et aux communications… Il y a un dialogue, il y a la volonté et l'intérêt de progresser dans la résolution de ce problème», a rapporté l'agence de presse équatorienne Andes, citant la ministre des Affaires étrangères du pays.
Le gouvernement équatorien a suspendu à la mi-mars le fonctionnement des systèmes qui permettent à Julian Assange d'être en contact avec l'extérieur de l'ambassade.
Le fondateur de WikiLeaks, 46 ans, a trouvé asile dans l'ambassade d'Équateur pour échapper à une extradition vers la Suède où il était recherché pour viol et agression sexuelle. Bien que ces poursuites aient été abandonnées en 2017, le tribunal de Westminster a maintenu le mandat d'arrêt contre M.Assange, indiquant qu'il avait été délivré après que ce dernier a enfreint les conditions de sa liberté sous caution.
Julian Assange craint, en cas d'arrestation, d'être extradé vers les États-Unis pour la divulgation de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.
En janvier 2018, le gouvernement équatorien a annoncé être à la recherche d'une «médiation» en vue de trouver un accord avec Londres sur la situation «insoutenable» de M. Assange.