Julian Assange n'a plus d'accès internet et s'est vu refuser de recevoir des visiteurs dans l'ambassade d'Équateur à Londres où il est réfugié depuis plusieurs années, a annoncé via Twitter Kim Dotcom.
🚨 URGENT ASSANGE ALERT 🚨
— Kim Dotcom (@KimDotcom) 28 марта 2018 г.
Julian Assange has had his Internet disconnected and is not allowed any visitors
If you’re in LONDON please gather immediately outside the Ecuadorian Embassy
Demand “Reconnect Julian”
Until Julian is back online
Thank you
🚨 URGENT ASSANGE ALERT 🚨
Kim Dotcom a également appelé tous ceux qui se trouvaient à Londres à se rassembler près de l'ambassade d’Équateur.
Pour le moment, ni Julian Assange ni WikiLeaks n’ont fait aucune déclaration officielle.
Les autorités équatoriennes ont expliqué leur décision de priver Julian Assange d'accès internet.
«Le gouvernement équatorien a suspendu le fonctionnement des systèmes qui permettent à Julian Assange d'être en contact avec l'extérieur de l'ambassade […] Cette mesure a été prise parce que Julian Assange n'a pas respecté une promesse écrite faite au gouvernement à la fin de l'année 2017 par laquelle il s'est engagé à ne pas diffuser de messages qui constitueraient une ingérence dans les affaires d'autres pays», indique un communiqué du gouvernement.
Le fondateur de WikiLeaks, 46 ans, a trouvé asile dans l'ambassade d'Équateur pour échapper à une extradition vers la Suède où il était recherché pour viol et agression sexuelle. Bien que ces poursuites aient été abandonnées en 2017, le tribunal de Westminster a maintenu le mandat d'arrêt contre M.Assange, indiquant qu'il avait été délivré après que ce dernier a enfreint les conditions de sa liberté sous caution.
Julian Assange craint, en cas d'arrestation, d'être extradé vers les États-Unis pour la divulgation de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.
En janvier 2018, le gouvernement équatorien a annoncé être à la recherche d'une «médiation» en vue de trouver un accord avec Londres sur la situation «insoutenable» de M.Assange.