WikiLeaks vient d'annoncer sur Twitter que le comité du renseignement du Sénat des États-Unis avait appelé Julian Assange à témoigner: «Une lettre a été passée via l'ambassade américaine à Londres», a-t-on précisé.
BREAKING: US Senate Intelligence Committee calls editor @JulianAssange to testify. Letter delivered via US embassy in London. WikiLeaks' legal team say they are "considering the offer but testimony must conform to a high ethical standard". Also: https://t.co/pPf0GTjTlp pic.twitter.com/TrDKkCKVBx
— WikiLeaks (@wikileaks) 8 августа 2018 г.
«L'équipe de juristes de WikiLeaks affirme "considérer l'offre mais le témoignage doit être conforme aux plus hauts standards éthiques"», a-t-on encore ajouté.
Comme l'indique la lettre, l'appel à Assange est lié à l'enquête de l'«ingérence» russe dans l'élection présidentielle aux États-Unis en 2016. Au mois de mai, l'associé de longue date de Julian Assange, Randy Credico, a affirmé que l'Australien était prêt à témoigner sur le dossier.
À la Maison-Blanche, l'attitude sur cette question ne cesse de varier. Lors d'une conférence de presse avec Vladimir Poutine à l'issue du sommet à Helsinki, en Finlande, Donald Trump a déclaré que les «deux parties» étaient responsables du scandale de la prétendue ingérence russe, provoquant ainsi une avalanche de critique à l'intérieur de son pays. Le dirigeant américain a précisé qu'il ne voyait pas de preuves de l'ingérence russe dans le scrutin. Mais par la suite, il a déclaré s'être trompé et avoir voulu en effet dire le contraire.