WikiLeaks: le Sénat US appelle Assange à témoigner sur l'«ingérence russe»

© AP Photo / Matt DunhamWikiLeaks founder Julian Assange gestures as he speaks on the balcony of the Ecuadorian embassy, in London, Friday May 19, 2017.
WikiLeaks founder Julian Assange gestures as he speaks on the balcony of the Ecuadorian embassy, in London, Friday May 19, 2017. - Sputnik Afrique
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Le comité du renseignement du Sénat américain a exhorté le fondateur du site WikiLeaks à témoigner dans le cadre de l'affaire sur la prétendue ingérence russe dans la présidentielle américaine de 2016. Une équipe de juristes est en train d'examiner la demande.

WikiLeaks vient d'annoncer sur Twitter que le comité du renseignement du Sénat des États-Unis avait appelé Julian Assange à témoigner: «Une lettre a été passée via l'ambassade américaine à Londres», a-t-on précisé.

​«L'équipe de juristes de WikiLeaks affirme "considérer l'offre mais le témoignage doit être conforme aux plus hauts standards éthiques"», a-t-on encore ajouté.

Comme l'indique la lettre, l'appel à Assange est lié à l'enquête de l'«ingérence» russe dans l'élection présidentielle aux États-Unis en 2016. Au mois de mai, l'associé de longue date de Julian Assange, Randy Credico, a affirmé que l'Australien était prêt à témoigner sur le dossier.

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Les renseignements américains ont accusé la Russie d'«ingérence» dans l'élection présidentielle de 2016. La Russie a plusieurs fois démenti toutes les allégations selon lesquelles elle aurait influencé la présidentielle américaine ou les élections dans d'autres pays. Le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, les a qualifiées d'«absolument infondées». Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a aussi noté qu'il n'existait aucune preuve qui pourrait confirmer cette hypothèse.

À la Maison-Blanche, l'attitude sur cette question ne cesse de varier. Lors d'une conférence de presse avec Vladimir Poutine à l'issue du sommet à Helsinki, en Finlande, Donald Trump a déclaré que les «deux parties» étaient responsables du scandale de la prétendue ingérence russe, provoquant ainsi une avalanche de critique à l'intérieur de son pays. Le dirigeant américain a précisé qu'il ne voyait pas de preuves de l'ingérence russe dans le scrutin. Mais par la suite, il a déclaré s'être trompé et avoir voulu en effet dire le contraire.

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