Ottawa et Washington se sont mis d'accord sur les termes d'un accord renégociant l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), préservant sa pérennité, à quelques minutes de l'expiration de l'ultimatum fixé par Donald Trump. Le premier ministre canadien n'a pas tardé à se féliciter pour ce dénouement sur son compte Twitter:
Certains internautes ont salué cet accord comme une action digne d'éloges:
D'autres se sont au contraire montrés indignés à cause d'un accord mettant selon eux en péril les agriculteurs locaux, travaillant notamment pour l'industrie laitière au Québec.
Quelques internautes ont supposé que l'accord ne serait profitable qu'à l'Ontario, une province située au centre-est du Canada, en bordure des Grands Lacs et des États-Unis:
D'autres ont ironisé sur la leçon que Donald Trump avait apprise au premier ministre canadien:
«(…) Justin Trudeau n'a pas montré de respect envers le POTUS (le Président des États-Unis), mais à huis clos, il a dû faire des concessions sur les choses qu'il ne voulait pas accepter. Je crois que c'est ce qu'on appelle The Art of The Deal. Trudeau aurait ainsi appris une chose ou deux.»
Toujours est-il que la plupart des utilisateurs de Twitter ont appelé à ne pas tirer de conclusions prématurées:
«Personne ne sait si c'est une bonne journée avant que les détails ne soient divulgués. Certains spéculent positivement, d'autres négativement, mais personne ne sait si c'est bon ou mauvais à ce stade.»
L'accord de libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique est en vigueur depuis 1994. Donald Trump, qui menaçait de dénoncer cet accord «catastrophique» pour l'économie et le commerce des États-Unis, a obtenu de ses partenaires une renégociation.
De l'autre côté, l'entente permettra de préserver un mécanisme de règlement des différends commerciaux que le Canada voulait absolument conserver pour protéger son industrie du bois, ainsi que d'autres secteurs, des droits antidumping américains.