Vers Novitchok City? Zakharova sur l’initiative de changement d’image de Salisbury

Avec son humour subtil, la porte-parole de la diplomatie russe a réagi à la parution dans la presse d’informations sur l’intention de Salisbury de changer d’image après l’affaire Skripal.
Sputnik

La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a commenté les informations parues dans les médias sur l’initiative de changer l’image de la ville britannique de Salisbury après l’histoire de l’empoisonnement de l’ex-agent double russe Sergueï Skirpal et sa fille Ioulia.

«Compte tenu du fait que cette fuite provient de The Guardian, s’agirait-il des spécialistes de changement d’image des villes britanniques – le Principal département de changement de l’image marketing? Il se peut que la carte voie prochainement apparaître […] Novitchok City. Et vous comment aiderez-vous ceux de Salisbury avec le changement d’image? Ne pensez-vous pas à un référendum, comme l’a dit Sergueï Lavrov, on est pris par la Catalogne [allusion à une blague du chef de la diplomatie russe sur l’ingérence dans les élections dans cette communauté autonome espagnole, ndlr]», a-t-elle écrit sur sa page Facebook.

Plus tôt, le journal The Guardian avait fait savoir que les autorités de Salisbury s’étaient adressées à une équipe de spécialistes en changement d’image, leur demandant de les aider à changer l’image de cette ville qui s’est retrouvée au centre de l’attention en raison de l’affaire Skripal. La solution devrait empêcher la baisse du nombre de touristes vers cette destination.

Selon le journal, le comté de Wiltshire a précisé que tous les établissements de Salisbury où il y avait été établi un périmètre avaient été nettoyés et ne représentaient aucune menace.

L’affaire Skripal fait renaître le «monstre du Loch Ness», selon Maria Zakharova
L'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été empoisonnés en mars dernier à Salisbury et retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, avait accusé la Russie d'être derrière leur empoisonnement.

La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down avaient reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'origine de l'agent innervant utilisé dans la tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a à plusieurs reprises demandé à Londres de lui permettre de participer à cette enquête.

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