L’affaire Skripal fait renaître le «monstre du Loch Ness», selon Maria Zakharova

© Sputnik . Vitaly Nevar / Accéder à la base multimédiaMaria Zakharova
Maria Zakharova - Sputnik Afrique
S'abonner
Les faits présentés par Londres dans le cadre de l’enquête sur l’empoisonnement des Skripal sont aussi faux que ceux censés prouver l’existence du monstre du Loch Ness, estime Maria Zakharova. Selon elle, Londres n’arrêtera pas sa campagne de désinformation.

La situation autour de l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia rappelle l'histoire du monstre du Loch Ness, a déclaré jeudi la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova en marge du Forum féminin eurasiatique.

«Londres a conduit cette situation jusqu'à l'absurde. Salisbury est désormais un mème international […] Je crois que les cas de Salisbury et d'Amesbury, ces villes jumelles, ressemblent de plus en plus à l'histoire du monstre du Loch Ness», a-t-elle précisé.

L'hôtel d'Alexandre Petrov et Rouslan Bochirov - Sputnik Afrique
Le ministère russe de l’Intérieur commente «l’enquête» de Bellingcat sur l’affaire Skripal
Selon elle, tous les témoignages destinés à prouver l'existence du monstre du Loch Ness que «tout le monde a vu» se sont avérés être faux.

«Et en effet, après plusieurs décennies le monstre du Loch Ness est devenu un mème historique», a-t-elle ajouté.

Mme Zakharova estime que Londres ne cessera pas de faire circuler de fausses informations afin de manipuler l'opinion publique.

«Je suis sûre que le Royaume-Uni tentera de faire circuler de nouvelles fausses informations […] Mentant de façon éhontée depuis le premier jour, ils sont allés trop loin pour s'arrêter», a-t-elle résumé.

L'ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été empoisonnés en mars dernier à Salisbury et retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, avait accusé la Russie d'être derrière leur empoisonnement.

La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down avaient reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'origine de l'agent innervant utilisé dans la tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a à plusieurs reprises demandé à Londres de lui permettre de participer à cette enquête.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала