Opposition syrienne: «Nous soutenons l’accord sur Idlib»

L’entente conclue à Sotchi entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan sur le gouvernorat d’Idlib a été saluée par le Président de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution, qui estime que l’accord, qui a prévenu une nouvelle vague de migration et de déplacés, contribuera au règlement politique en Syrie.
Sputnik

Commentant l’accord conclu par Moscou et Ankara au sujet du gouvernorat syrien d’Idlib, le président de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution, Fuad Eliko, a précisé dans un commentaire à Sputnik qu’il s’agissait d’un pas en avant vers le règlement du conflit syrien.

«Nous soutenons l’accord sur Idlib. S’il n’avait pas été conclu, la région aurait connu des affrontements acharnés, ce qui aurait débouché sur une énorme vague migratoire. Il est extrêmement important que l’accord ait permis à la population locale de ne pas quitter la région», a-t-il déclaré.

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Avant d’ajouter que cet accord rouvrira les autoroutes liant les villes syriennes d’Alep et de Lattaquié ainsi qu’Alep et Hama, ce qui revêt un rôle majeur pour le développement de l’économie et du commerce dans la région.

«Si la trêve à Idlib se poursuit, la commission constitutionnelle syrienne entamera son travail à Genève ce qui accéléra le processus du règlement politique», a conclu M.Eliko.

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Pour rappel, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan se sont entendus à Sotchi afin de mettre en place une zone démilitarisée large de 15 à 20 km le long de la ligne de contact entre les forces gouvernementales et les groupes d'opposition armés dans le gouvernorat d'Idlib d'ici le 15 octobre prochain. Les ministres de la Défense russe et turc ont signé de leur côté un mémorandum sur la stabilisation de la situation dans la zone de désescalade d'Idlib. L'un des points de ce mémorandum prévoit la réouverture des routes Alep-Lattaquié et Alep-Idlib avant la fin de l'année en cours.

Le gouvernorat d'Idlib se trouve entre les mains des terroristes du Front al-Nosra* depuis 2015. Les membres de groupes radicaux qui avaient refusé de se rendre aux forces gouvernementales syriennes lors des opérations antiterroristes à Alep, à Homs et dans la Ghouta orientale ont été évacués par des couloirs humanitaires aux termes des accords sur la réconciliation. Des terroristes du Front al-Nosra* et de Daech* y avaient également été transférés depuis le sud et le sud-ouest de la Syrie dont le territoire a été complètement libéré des terroristes le long de la frontière israélienne et jordanienne.

* Organisation terroriste interdite en Russie

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