Commentant l’accord conclu par Moscou et Ankara au sujet du gouvernorat syrien d’Idlib, le président de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution, Fuad Eliko, a précisé dans un commentaire à Sputnik qu’il s’agissait d’un pas en avant vers le règlement du conflit syrien.
«Nous soutenons l’accord sur Idlib. S’il n’avait pas été conclu, la région aurait connu des affrontements acharnés, ce qui aurait débouché sur une énorme vague migratoire. Il est extrêmement important que l’accord ait permis à la population locale de ne pas quitter la région», a-t-il déclaré.
«Si la trêve à Idlib se poursuit, la commission constitutionnelle syrienne entamera son travail à Genève ce qui accéléra le processus du règlement politique», a conclu M.Eliko.
Le gouvernorat d'Idlib se trouve entre les mains des terroristes du Front al-Nosra* depuis 2015. Les membres de groupes radicaux qui avaient refusé de se rendre aux forces gouvernementales syriennes lors des opérations antiterroristes à Alep, à Homs et dans la Ghouta orientale ont été évacués par des couloirs humanitaires aux termes des accords sur la réconciliation. Des terroristes du Front al-Nosra* et de Daech* y avaient également été transférés depuis le sud et le sud-ouest de la Syrie dont le territoire a été complètement libéré des terroristes le long de la frontière israélienne et jordanienne.
* Organisation terroriste interdite en Russie