John Kerry rétorque à Donald Trump sur ses «rencontres illégales» avec l’Iran

En réponse à la critique à son encontre lancée par le Président américain, John Kerry a proposé à Donald Trump d’acheter son nouveau livre pour apprendre pourquoi l’accord nucléaire rend notre monde plus sûr.
Sputnik

John Kerry se propose d’affronter Trump à la présidentielle de 2020
L'ex-secrétaire d'État américain John Kerry a réagi à la critique de Donald Trump lancée contre lui suite à ses rencontres en lien avec l'accord nucléaire iranien. Il a conseillé au Président américain d'acheter son dernier livre, ainsi que de se pencher sur ce que fait son ancien directeur de campagne Paul Manafort au lieu de critiquer les rencontres sur l'Iran. 

«Monsieur le Président, vous devriez plus vous inquiéter de la rencontre de Paul Manafort avec Robert Mueller que de la mienne avec le ministre iranien des Affaires étrangères. Mais si vous voulez apprendre quelque chose sur l'accord nucléaire qui rend le monde plus sûr, achetez mon nouveau livre, Every Day Is Extra», a écrit John Kerry sur son Twitter.

​Auparavant, Donald Trump avait critiqué John Kerry pour ses rencontres «illégales» avec le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif pour tenter de sauver l'accord nucléaire.

«John Kerry a eu des rencontres illégales avec le régime iranien très hostile qui ne pourront que servir à saper notre bon travail au détriment du peuple américain. Il leur a dit d'attendre la fin de l'administration Trump! A-t-il été enregistré dans le Foreign Agents Registration Act? MAL!», avait écrit Donald Trump.

​L'accord sur le nucléaire iranien, intitulé Plan d'action global conjoint, a été signé à Vienne le 14 juillet 2015 par l'Iran, l'Allemagne, la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie. Il a pour objectif d'empêcher Téhéran de se doter de l'arme nucléaire en échange de la levée d'une partie des sanctions économiques internationales visant le pays.

Le 8 mai dernier, Donald Trump a annoncé que Washington se retirait de l'accord, avant de signer un décret réinstaurant un certain nombre de sanctions anti-iraniennes, en affirmant chercher à imposer une «pression économique maximale» sur la République islamique. Le locataire de la Maison-Blanche a également promis que toute personne faisant affaire avec l'Iran «ne le ferait pas avec les États-Unis».

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