«Monsieur le Président, vous devriez plus vous inquiéter de la rencontre de Paul Manafort avec Robert Mueller que de la mienne avec le ministre iranien des Affaires étrangères. Mais si vous voulez apprendre quelque chose sur l'accord nucléaire qui rend le monde plus sûr, achetez mon nouveau livre, Every Day Is Extra», a écrit John Kerry sur son Twitter.
Mr. President, you should be more worried about Paul Manafort meeting with Robert Mueller than me meeting with Iran's FM. But if you want to learn something about the nuclear agreement that made the world safer, buy my new book, Every Day Is Extra: https://t.co/DKjc33Kvvu https://t.co/cesltkt0zW
— John Kerry (@JohnKerry) September 14, 2018
Auparavant, Donald Trump avait critiqué John Kerry pour ses rencontres «illégales» avec le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif pour tenter de sauver l'accord nucléaire.
«John Kerry a eu des rencontres illégales avec le régime iranien très hostile qui ne pourront que servir à saper notre bon travail au détriment du peuple américain. Il leur a dit d'attendre la fin de l'administration Trump! A-t-il été enregistré dans le Foreign Agents Registration Act? MAL!», avait écrit Donald Trump.
John Kerry had illegal meetings with the very hostile Iranian Regime, which can only serve to undercut our great work to the detriment of the American people. He told them to wait out the Trump Administration! Was he registered under the Foreign Agents Registration Act? BAD!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) September 14, 2018
L'accord sur le nucléaire iranien, intitulé Plan d'action global conjoint, a été signé à Vienne le 14 juillet 2015 par l'Iran, l'Allemagne, la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie. Il a pour objectif d'empêcher Téhéran de se doter de l'arme nucléaire en échange de la levée d'une partie des sanctions économiques internationales visant le pays.
Le 8 mai dernier, Donald Trump a annoncé que Washington se retirait de l'accord, avant de signer un décret réinstaurant un certain nombre de sanctions anti-iraniennes, en affirmant chercher à imposer une «pression économique maximale» sur la République islamique. Le locataire de la Maison-Blanche a également promis que toute personne faisant affaire avec l'Iran «ne le ferait pas avec les États-Unis».