Moscou: l'Occident ne veut pas accepter la chute du dernier fief terroriste en Syrie

Les partenaires occidentaux ne veulent pas accepter la chute de la dernière enclave terroriste en Syrie, a déclaré vendredi à l'Onu le représentant de la Russie auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia.
Sputnik

Les pouvoirs occidentaux ne veulent pas de victoire sur le dernier point de concentration de terroristes en Syrie, a souligné l'ambassadeur russe à l'Onu, Vassili Nebenzia, lors d'une réunion du Conseil de sécurité.

«Nous avons la forte impression que nos partenaires occidentaux enflamment l'hystérie autour d'Idlib et cherchent ensemble à ne pas autoriser la chute de la dernière importante enclave terroriste en Syrie», a-t-il déclaré.

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Et d'ajouter que, dans le gouvernorat d'Idlib, les terroristes retenaient en otages des millions de civils.

«À Idlib, les terroristes se comportent de manière agressive, retiennent en otages des millions de civils et […] pilonnent des villes et des villages», a-t-il poursuivi.

Le haut diplomate a en outre précisé qu'au total près de 50.000 extrémistes agissaient dans la zone de désescalade d'Idlib, soit quelque 40 à 45 groupes armés.

M.Nebenzia a en outre rappelé que le devoir du gouvernement syrien était de lutter pour l'intégrité du pays et donc pour la reprise du contrôle des territoires.

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