La jeunesse marocaine a été prise au dépourvu par le Conseil des ministres du 20 août, présidé par le Roi lui-même, et prévoyant le rétablissement de la conscription des jeunes, hommes et femmes, âgés de 19 à 25 ans, pendant 12 mois. Cependant, sa surprise serait d'autant plus grande si l'information faisant état d'obligation pour les femmes de présenter un certificat de virginité s'avérait vraie. Une information à prendre avec des pincettes, selon le site Le 360.
«Si la femme n'est pas vierge, sa famille sera informée afin qu'elle ne puisse pas dire qu'elle a été violée par l'armée», a précisé le site.
Commentant cette information, le site marocain Le 360 a affirmé dans son édition du 30 août «qu'aucune disposition dans le projet de loi sur le service militaire, dont le site détient une copie, n'impose une telle mesure».
Pour d'autres, la mise en application d'une telle mesure porterait atteinte à la vie privée de la population, en faisant jouer à l'armée marocaine le rôle de délateur.
En 2015, Human Rights Watch a demandé à l'armée indonésienne d'arrêter les tests de virginité à celles qui souhaitent devenir soldat. En décembre 2011, l'Egypte a interdit à l'armée de pratiquer des «tests de virginité» sur les candidates souhaitant devenir soldat.