Relations France-Maroc: «nouveau coup de froid» à cause de l’affaire Gallay?

© AP Photo / Pool/Abdeljalil BounharLe roi du Maroc Mohammed VI et le Président Emmanuel Macron à Rabat
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L’audience accordée, le 11 août, à la mère de l’ingénieur français Thomas Gallay, détenu au Maroc depuis 2016 pour soutien au terrorisme, serait en passe de créer une crise dans les relations franco-marocaines. C’est ce qu’a rapporté Jeune Afrique dans son édition du 26 août.

Les relations diplomatiques entre Paris et Rabat n'iraient pas pour le mieux en ce moment. C'est ce qu'a rapporté Jeune Afrique dans son édition du 26 août, affirmant que la cause de ce «nouveau coup de froid» entre les deux pays était l'audience accordée, le 11 août, par le Président Emmanuel Macron à la mère de l'ingénieur français Thomas Gallay, détenu au Maroc pour ses liens avec une cellule djihadiste.

Selon le média, le Président français aurait pris l'engagement devant la mère du détenu de «s'occuper personnellement» du dossier.

«Nous en avons ras le bol. D'un côté les autorités françaises ne cessent de saluer les avancées du Maroc et son rôle clé dans la lutte contre le terrorisme, de l'autre, des coups bas maintiennent le royaume sous pression permanente», a déclaré une source proche du palais royal marocain, citée par le journal.

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Pour Jeune Afrique, une nouvelle crise comme celle de 2014, suite à la tentative de policiers français de s'introduire dans la résidence de l'ambassadeur du Maroc en France, se dessine à l'horizon entre les deux pays.

Pour rappel, Thomas Gallay avait été interpellé au mois de février 2016 à Essaouira, au Maroc. Les faits qui lui ont été reprochés sont le versement d'argent et une aide logistique au dénommé Maalainine Lessir, émir d'une cellule Djihadiste. Il a été condamné, en juillet 2016, à 6 ans de prison ferme pour «soutien financier» à une organisation terroriste, peine réduite à 4 ans en appel.

La demande de transfert du condamné en France, introduite en février 2017 dans le cadre de l'accord judiciaire franco-marocain, n'a toujours pas abouti, selon le site d'information marocain H24.

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