La convention sur la Caspienne entrave les projets des USA et de l'Otan dans la région

La convention sur le statut légal de la Caspienne, signée le 12 août par les Présidents d’Azerbaïdjan, d’Iran, du Kazakhstan, de Russie et du Turkménistan, empêche les États-Unis et l’Otan de déployer leurs forces dans les eaux de cette mer, estime le chef du gouvernement iranien Hassan Rohani.
Sputnik

Caspienne: la Convention empêchera les USA de fomenter une «révolution orange»
La signature de la convention sur le statut légal de la mer Caspienne renforce non seulement la sécurité dans la région, mais aussi empêche les États-Unis et leurs alliés d'y renforcer leurs positions, a déclaré le 13 juillet le Président iranien Hassan Rohani.

«Les complots américains et même ceux de l'Otan ont prévu la présence de soldats, frégates, hélicoptères et bases dans les eaux et sur le littoral de la mer Caspienne. Dans l'accord, les cinq pays [bordant la mer Caspienne, ndlr] ont décidé d'interdire la présence de bateaux d'États étrangers dans ces eaux», a-t-il déclaré, cité par l'agence Mehr.

Accord sur le statut légal de la mer Caspienne: 20 ans d’«immense travail diplomatique»
Réunis dans le port kazakh d'Aqtaw, les Présidents d'Azerbaïdjan, d'Iran, du Kazakhstan, de Russie et du Turkménistan ont paraphé le 12 août la convention qui a défini le statut légal de la mer Caspienne, qui recèle de vastes réserves d'hydrocarbures estimées à près de 50 milliards de barils de pétrole et près de 300.000 milliards de m3 de gaz naturel, et qui met fin à ce vide juridique dans lequel cette région stratégique s'est trouvée depuis la dissolution de l'Union soviétique.

Le sommet de dimanche est le cinquième du genre depuis 2002, tandis que se sont tenues plus de 50 réunions ministérielles et techniques depuis la dissolution de l'URSS, qui a placé quatre nouveaux pays sur les rives de la Caspienne.

Discuter