Vice-président gabonais: le développement marocain «est un exemple à suivre en Afrique»

En matière de politique de développement économique, «je dirais tout simplement [que] le Maroc est un exemple à suivre en Afrique». C’est ce qu’a déclaré le vice-président du Gabon le 31 juillet ajoutant que son pays avait sollicité l’aide du royaume dans ce domaine, selon l’agence de presse officielle marocaine MAP dans son édition du 1er août.
Sputnik

Le modèle de développement de l'économie marocaine dans les secteurs de l'habitat, de l'urbanisme, de l'agriculture, de l'industrie et de l'investissement inspire au plus haut niveau les autorités gabonaises. C'est ce qui ressort des déclarations faites le 31 juillet par le vice-président du pays, Pierre Claver Maganga Moussavou, à l'agence de presse officielle marocaine MAP, en marge de la réception offerte par l'ambassade du Maroc à Libreville à l'occasion de la fête du trône.

«Lorsque je vais au Maroc je suis surpris par la fulgurance du développement marocain en termes d'habitat, d'urbanisme, d'agriculture et même du point de vue des investissements au niveau industriel qui viennent au Maroc eu égard à la qualité de la main d'œuvre et aux compétences des Marocains et des Marocaines», a déclaré le vice-président gabonais. «Je dirais tout simplement [que] le Maroc est un exemple à suivre en Afrique», a-t-il affirmé.

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Tout en vantant l'exemplarité de la coopération entre son pays et le royaume chérifien, M.Maganga Moussavou a sollicité, selon l'agence MAP, «l'aide du Maroc pour la formation de l'élite gabonaise sur place, invitant les acteurs économiques publics et les hommes d'affaires marocains à venir investir au Gabon, notamment dans la construction des universités et des résidences universitaires et à mettre en place un centre de recherche dans le domaine agricole comme ceux qui existent au Maroc en particulier à Meknès».

Dans son rapport 2018 sur le climat d'investissement dans le monde publié le 19 juillet sur son site officiel, le département d'État américain donne les conclusions de son examen de l'économie marocaine. Le rapport souligne les efforts du Maroc pour améliorer le climat des affaires dans le pays bien que des insuffisances restent à éliminer.

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Dans ce cadre, le département d'État juge positivement les mesures mises en place par le gouvernement marocain «destinées à développer l'emploi, attirer des investissements étrangers et accroître les volumes produits et la performance économique des secteurs générant des revenus, tels que l'automobile ou l'aéronautique».

Rabat a effectivement ratifié, dans le cadre de sa politique d'ouverture à l'égard des États-Unis et de la majorité des pays européens, 68 traités bilatéraux de promotion et de protection de l'investissement, et 60 accords économiques destinés à éliminer les taxes sur les revenus des plus-values. «L'accord de libre-échange avec les États-Unis est entré en force en 2006, éliminant immédiatement les tarifs [douaniers, ndlr] pour plus de 95% des biens industriels et de consommation», ont souligné les experts américains.

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Concernant le transfert vers l'étranger des dividendes des entreprises étrangères opérant sur le sol marocain, l'institution américaine s'est félicité du fait que la «charte d'investissement a mis en place la convertibilité du dirham [la monnaie marocaine, ndlr] pour les investisseurs étrangers, et donne la liberté de transférer les bénéfices».

En conclusion, le département d'État a néanmoins noté quelques défis que doit relever le gouvernement marocain. «Malgré une amélioration significative de l'environnement des affaires, le manque de travailleurs qualifiés, la faible protection des droits de propriétés intellectuelles, la bureaucratie inefficace et le lent rythme de la réforme de la réglementation reste des difficultés pour le Maroc», a indiqué le rapport.

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