Le modèle de développement de l'économie marocaine dans les secteurs de l'habitat, de l'urbanisme, de l'agriculture, de l'industrie et de l'investissement inspire au plus haut niveau les autorités gabonaises. C'est ce qui ressort des déclarations faites le 31 juillet par le vice-président du pays, Pierre Claver Maganga Moussavou, à l'agence de presse officielle marocaine MAP, en marge de la réception offerte par l'ambassade du Maroc à Libreville à l'occasion de la fête du trône.
«Lorsque je vais au Maroc je suis surpris par la fulgurance du développement marocain en termes d'habitat, d'urbanisme, d'agriculture et même du point de vue des investissements au niveau industriel qui viennent au Maroc eu égard à la qualité de la main d'œuvre et aux compétences des Marocains et des Marocaines», a déclaré le vice-président gabonais. «Je dirais tout simplement [que] le Maroc est un exemple à suivre en Afrique», a-t-il affirmé.
Dans son rapport 2018 sur le climat d'investissement dans le monde publié le 19 juillet sur son site officiel, le département d'État américain donne les conclusions de son examen de l'économie marocaine. Le rapport souligne les efforts du Maroc pour améliorer le climat des affaires dans le pays bien que des insuffisances restent à éliminer.
Rabat a effectivement ratifié, dans le cadre de sa politique d'ouverture à l'égard des États-Unis et de la majorité des pays européens, 68 traités bilatéraux de promotion et de protection de l'investissement, et 60 accords économiques destinés à éliminer les taxes sur les revenus des plus-values. «L'accord de libre-échange avec les États-Unis est entré en force en 2006, éliminant immédiatement les tarifs [douaniers, ndlr] pour plus de 95% des biens industriels et de consommation», ont souligné les experts américains.
En conclusion, le département d'État a néanmoins noté quelques défis que doit relever le gouvernement marocain. «Malgré une amélioration significative de l'environnement des affaires, le manque de travailleurs qualifiés, la faible protection des droits de propriétés intellectuelles, la bureaucratie inefficace et le lent rythme de la réforme de la réglementation reste des difficultés pour le Maroc», a indiqué le rapport.