Considérant l'expérience de l'Algérie dans la lutte antiterroriste comme une «référence», le ministre espagnol de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, en visite à Alger le 3 juillet, a affirmé devant la presse que son pays souhaitait bénéficier de cette expérience.
«L'Espagne considère l'Algérie comme un pays référence dans la lutte contre le terrorisme et, de ce fait, elle souhaite bénéficier de sa très grande expérience», a déclaré le responsable espagnol, à l'issue de son entretien avec le ministre algérien de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, selon l'Algérie Presse Service (APS).
Pour conclure, en estimant que la réponse à la migration clandestine ne peut être uniquement de nature sécuritaire, Fernando Grande-Marlaska a souligné qu'il faut «se pencher sur le problème de développement en Afrique, et c'est là qu'il faut donner une réponse globale», en précisant que cela «ne tient pas seulement à l'Algérie ou à l'Espagne, mais aussi à l'Union européenne».
«Je réitère la disponibilité de l'Algérie à partager son expérience dans la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme», a déclaré le chef de la diplomatie algérienne.
L'Algérie a essuyé une fois encore des attaques concernant les mauvais traitements qu'elle inflige aux migrants sahariens et subsahariens qui essaient de traverser son territoire pour se rendre en Europe. C'est ce qui ressort d'un reportage réalisé par Associated Press et diffusé par Al Jazeera le 25 juin.
Cette déclaration a été faite le même jour où Reuters rappelait que la question de la création de «plates-formes régionales» de gestion des réfugiés et des migrants serait discutée au sommet des chefs d'État et de gouvernements européens, qui allait se tenir trois jours plus tard à Bruxelles.