«La première question a été posée par un journaliste britannique, il a immédiatement demandé aux Syriens combien ils avaient reçu pour prendre part à ce point presse. C'est le comble du cynisme, cette question est une manifestation de goujaterie, on l'a posée pour plonger les témoins dans un état de stupeur, pour les accuser de corruption, de mensonge et de désinformation délibérée», a-t-elle notamment indiqué.
La mission permanente russe auprès de l'OIAC a convoqué le 26 avril à La Haye, aux Pays-Bas, un point presse pour présenter le récit de 17 Syriens, témoins de l'attaque chimique présumée de Douma du 7 avril, y compris celui du petit Hassan Diab âgé de 11 ans.
Les pays occidentaux ont accusé Damas d'avoir perpétré une attaque chimique à Douma. La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.