Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont frappé des bâtiments ordinaires et des hangars qui ne contenaient pas de substances toxiques, a annoncé le chef du Commandement opérationnel principal de l'état-major russe, Sergueï Roudskoï.
«Je noterai un détail important. Dans tous les pays, les installations où sont menées des recherches sur les armes chimiques et les stocks de munitions sont soigneusement protégées en raison du grand danger pour la population. Cependant, rien de tel n'a pas été observé sur aucun des trois sites concernés. C'étaient des bâtiments ordinaires et des hangars», a-t-il déclaré lors d'un point de presse mercredi.
Afin de déterminer le niveau de contamination éventuelle suite aux frappes de la coalition tripartite, les spécialistes russes de la protection radiologique, chimique et biologique ont prélevé tous les échantillons nécessaires sur le site de Barza.
L'OIAC a confirmé l'absence d'armes chimiques dans le centre de recherche de Barza à Damas, a annoncé le responsable russe. Selon lui, jusqu'en 2013, le centre de Barza a mené des recherches sur le développement de moyens de protection contre les impacts des armes chimiques, utilisant des produits chimiques différents dans des quantités autorisées par la Convention sur l'interdiction des armes chimiques.
«En 2017, l'OAIC a mené des inspections dans les laboratoires du centre de recherches. Sur la base de leurs résultats, l'absence de toute activité liée au développement et à la production d'agents chimiques a été confirmée», a-t-il déclaré.
Moscou a violemment fustigé les frappes, affirmant que par leurs actions, les États-Unis laissaient faire les terroristes en Syrie.