Le 7 avril, considéré comme le jour de l'«attaque chimique» dans la ville syrienne de Douma, certaines personnes se sont effectivement plaintes d'asphyxie à l'hôpital où travaille Mirwan Jaber, mais, raconte-nous ce Syrien, leurs symptômes ont été provoqués par la fumée et la poussière soulevées par les explosions. Médecin dans un hôpital municipal, l'homme a affirmé à Sputnik qu' «il n'y avait pas un seul patient présentant des signes d'intoxication à l'arme chimique».
«Les gens ont été arrosés et tout ça a été filmé. Nous ignorions les causes de ce chaos et de ce bruit. Nos médecins se sont approchés des gens, tous mouillés, mais ils n'avaient aucun symptôme d'intoxication à l'arme chimique», a-t-il poursuivi.
Détaillant les symptômes, Mirwan Jaber a expliqué qu' une attaque par substance chimique de combat est supposée entraîner des brûlures et des plaies sur la peau ainsi que sur les yeux, de la toux, des maux dans la poitrine, du vertige, de la nausée, de l'hypersomnie, de la miction et des diarrhées, des éruptions cutanées et des pupilles contractées.
Et d'ajouter: «Comme vous le voyez, rien de tel n'est en ce moment observé à Douma».