«Nous ne pratiquons pas la diplomatie du tweet. Nous sommes pour une approche sérieuse [de la conduite des affaires étrangères, ndlr]. Nous pensons toujours qu'il est important de ne pas prendre de mesures qui peuvent détériorer une situation déjà précaire», a souligné M.Peskov en réponse aux questions de journalistes sur les messages que Donald Trump publient sur ce réseaux social.
Donald Trump a conseillé mercredi à Moscou de se préparer à une attaque américaine de missiles contre la Syrie. Il a indiqué sur son compte Twitter que ces missiles seraient «bons, nouveaux et intelligents». M.Trump a aussi constaté que les relations entre Moscou et Washington étaient pires aujourd'hui qu'à l'époque de la Guerre froide.
Auparavant, le magazine américain Time avait rappelé que Donald Trump avait utilisé Twitter pour s'exprimer sur la politique extérieure des États-Unis. Dans la période comprise entre 2013 et 2014, il a notamment publié 18 messages appelant l'administration de Barack Obama à ne pas s'ingérer dans la crise syrienne.
Au cours des derniers jours, la situation en Syrie s'est sérieusement tendue. Les radicaux du groupe Jaych al-Islam ont précédemment accusé les forces gouvernementales syriennes d'avoir eu recours, samedi 7 avril, à des armes chimiques contre un hôpital de Douma, dans la Ghouta orientale. Ces allégations ont été reprises par les puissances occidentales, le Président Trump ayant estimé que la Syrie devait «payer le prix fort pour l'attaque chimique».