Des «services secrets étrangers» derrière les «nouvelles doctrines religieuses» en Algérie

L’introduction de nouvelles doctrines religieuses en Algérie comporte de graves dangers sur «l’intégrité territoriale du pays», vu que ces dernières sont soutenues par «des services secrets étrangers», selon le ministre algérien des Affaires religieuses.
Sputnik

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Des services secrets étrangers «sont derrière les tentatives d'introduction de nouvelles doctrines religieuses en Algérie» visant «à diviser le pays», a déclaré le ministre algérien des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, ce lundi 02 avril 2018, lors d'une conférence de presse, selon le site d'information algériepatriotique.

«L'Algérie doit se protéger de ces idéologies étrangères à la société algérienne», a estimé le ministre, cité par la source, en précisant que l'interdiction de «la secte Ahmadite» a été prise «suite à un rapport que l'ambassade d'un pays étranger — qu'il n'a pas cité — a fait parvenir aux autorités algériennes via le ministère des Affaires étrangères». Le document transmis à l'État algérien, selon le responsable, «faisait état de tentatives d'officines étrangères de mener une action visant à diviser le pays en profitant des soulèvements qui avaient eu lieu à travers plusieurs pays du Maghreb et du Moyen-Orient en 2011».

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Et de justifier la décision d'interdire ces doctrines en rappelant l'exemple de l'Arabie saoudite «qui rejette tout autre dogme que le wahhabisme». «Durant mes voyages en Arabie saoudite, je constate que ce pays protège sa doctrine wahhabite et empêche l'introduction de toute autre pensée, dont celle de l'Algérien Malek Bennabi», a souligné le ministre.

Mohamed Aïssa a réitéré son appel au retour «aux sources algériennes, mettant en avant la grande culture et la tendance modérée des exégètes algériens. Il a cité les cheikhs Abdelhamid Ben Badis et Bachir el Ibrahimi qui ont, très tôt, combattu la pensée extrémiste».

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