«L'Algérie doit se protéger de ces idéologies étrangères à la société algérienne», a estimé le ministre, cité par la source, en précisant que l'interdiction de «la secte Ahmadite» a été prise «suite à un rapport que l'ambassade d'un pays étranger — qu'il n'a pas cité — a fait parvenir aux autorités algériennes via le ministère des Affaires étrangères». Le document transmis à l'État algérien, selon le responsable, «faisait état de tentatives d'officines étrangères de mener une action visant à diviser le pays en profitant des soulèvements qui avaient eu lieu à travers plusieurs pays du Maghreb et du Moyen-Orient en 2011».
Mohamed Aïssa a réitéré son appel au retour «aux sources algériennes, mettant en avant la grande culture et la tendance modérée des exégètes algériens. Il a cité les cheikhs Abdelhamid Ben Badis et Bachir el Ibrahimi qui ont, très tôt, combattu la pensée extrémiste».