Le prince héritier saoudien se vanterait d’avoir Kushner «dans sa poche»

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman se vanterait d’avoir le conseiller de la Maison-Blanche Jared Kushner «dans sa poche» suite à leur rencontre à Riyad qui a eu lieu en octobre dernier, affirme le magazine Intercept, se référant à des sources anonymes proches du dossier.
Sputnik

Bien que les détails du voyage non-annoncé de Jared Kushner en Arabie saoudite soient largement inconnus, des sources anonymes ont confié au Intercept quele prince héritier saoudien se serait vanté auprès du prince héritier d'Abou Dabi Mohammed bin Zayed que le conseiller de Trump «était dans sa poche», tout en soulignant qu'il avait un moyen de pression très important sur lui, relate le site Washington Examiner.

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La rencontre en question aurait préparé le terrain pour des relations étroites entre Kushner et les princes héritiers arabes. D'après The Intercept, Kushner aurait maintenu un contact direct avec eux par le biais du service de messagerie instantanée WhatsApp, appartenant à Facebook.

Ainsi, le magazinen'exclut pas la possibilité que le conseiller de Trump ait pu dévoiler par mégarde des informations secrètes à son interlocuteur royal, sans toutefois présenter de preuves tangibles.

Par ailleurs, Mohamed ben Salman et Jared Kushner ont forgé une relation étroite parfois critiquée à Washington car elle ne passe pas par les canaux diplomatiques habituels.

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La Maison-Blanche, qui prépare un mystérieux plan de paix entre Israël et les Palestiniens sous la houlette de Jared Kushner, conseiller et gendre de Donald Trump qui a noué un lien personnel direct avec «MBS», compte notamment sur un rapprochement entre Israéliens et Saoudiens pour redessiner les équilibres régionaux.

Au sein de l'administration Trump, le secrétaire d'État Rex Tillerson était l'un des rares à nuancer parfois le soutien à Ryad, évoquant «quelques inquiétudes» après la purge sans précédent menée par le prince héritier au nom de la lutte contre la corruption, ou encore haussant le ton face à l'Arabie saoudite dans la dispute l'opposant au Qatar. Mais il a été limogé mardi par le Président américain.

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