À cette occasion, DonaldTrump avait en outre dépêché dans la région Jason Greenblatt, représentant spécial pour les négociations internationales, et Dina Powell, conseillère adjointe à la sécurité nationale.
Les négociations ont en premier lieu visé à restaurer la stabilité «au Moyen-Orient et au-delà», a de son côté indiqué l'agence saoudienne SPA.
Pour rappel, des émissaires américains conduits par le gendre de Donald Trump rencontreront à nouveau les dirigeants israéliens et palestiniens ce jeudi, sans avoir encore fourni la moindre indication sur la façon dont ils comptent sortir le processus de paix de l'ornière.
À l'heure actuelle, Jared Kushner, haut conseiller du président américain, et ses collègues semblent très loin de mettre des mots sur l'accord «ultime» promis par l'auteur de «The Art of The Deal» («l'Art de la négociation»).
Même si cela prendra du temps et qu'il y aura «des hauts et des bas», œuvrer à un accord de paix demeure «une des premières priorités» de M.Trump, qui demeure «optimiste» sur cette question, a indiqué un responsable de la Maison-Blanche sous couvert d'anonymat.
Les Palestiniens ont d'ores et déjà ouvertement réclamé de la part de l'administration Trump un engagement clair en faveur de la création d'un État palestinien, ainsi que son intervention pour stopper la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
L'administration américaine s'est gardée jusqu'alors de soutenir une solution à deux États, c'est-à-dire la création d'un État palestinien coexistant avec Israël. M.Trump a même semblé prendre ses distances avec ce principe de référence de la communauté internationale.
Quant à la colonisation, pourtant considérée par la communauté internationale comme illégale et faisant obstacle à la paix, M. Trump s'est contenté d'un succinct appel à «la retenue».
Les tensions de juillet dernier autour de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem ont encore éloigné Israéliens et Palestiniens. Ces évènements ont «souligné une nouvelle fois combien la situation actuelle n'était pas tenable» et combien une solution à deux États était nécessaire, plaidait cette semaine le sous-secrétaire général aux Affaires politiques de l'Onu, Miroslav Jenca.