«Les pilonnages de la capitale syrienne se poursuivent régulièrement, chaque jour, ils coûtent la vie à des innocents. Selon le département de la santé de la capitale, au cours des derniers jours, 32 civils sont morts, 200 autres ont été blessés», a déclaré Mme Zakharova.
Selon elle, après l'adoption le 24 février 2018 à l'unanimité des membres du Conseil de Sécurité de l'Onu de la résolution 2401 sur la pause humanitaire en Syrie, des groupes radicaux n'ont fait que multiplier leurs attaques. Ils pilonnent le couloir humanitaire empêchant la sortie de la population civile de zones en proie aux hostilités et les livraisons d'aide humanitaire.
«Ces provocations de groupes armés illégaux ont rendu nécessaire et inévitable une opération terrestre antiterroriste à grande échelle dans la Ghouta orientale. Elle est soutenue depuis les airs par l'armée de l'air de la Syrie et les forces aérospatiales de la Russie», a-t-elle souligné.
Entre le 27 février et le 1er mars, cette trêve a été violée à de nombreuses reprises par des groupes radicaux qui empêchent les civils de quitter la Ghouta orientale. Dans la nuit de jeudi à vendredi, malgré des pilonnages de groupes armés, deux enfants ont réussi à emprunter le couloir humanitaire qui relie Damas à la Ghouta orientale pour sortir de cette zone.
Les forces armées syriennes respectent toutefois le cessez-le-feu et ne réagissent pas aux provocations, a déclaré mardi Vladimir Zolotoukhine, représentant du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.